Je suis le troisième d’une génération de vignerons.
Lorsque je commence à travailler avec mon père, je passe par une école d’agriculture à Pézenas puis à Béziers.
Là, je ne suis guère emballé, ni par l’apprentissage des techniques liées à l’apparition de la machine à vendanger, ni par les renouvellements du vignoble induit par son utilisation.
Dans les années 1980, dans la perspective de la création des AOC Coteaux-du-Languedoc puis Saint-Chinian, sont plantées les premières syrahs « obligatoires », à partir de plants greffés soudés certifiés, dont mon père doutait fort qu’ils puissent pousser correctement dans les sols secs et arides de la région.
J’ai été bercé à cette approche de la viticulture, aux greffages des différents cépages et à leur aptitude envers les sols de schistes du terroir de Saint-Chinian.
C’est alors que je rencontre le professeur Daniel Domergue, grand connaisseur des cépages du Languedoc et de leur histoire, qui me conforte dans l’idée de maintenir la diversité en place, voire de l’accroitre.
Je suis passionné de pratiques culturales respectueuses de l’équilibre du végétal : aucun produit chimique, respect de la terre, des cycles et des saisons, utilisation de compost, de préparation de plantes, d’infusions et de purin d’orties.
Mes passions sont la vigne, la nature, cultiver des plantes et, bien sûr, surtout la vigne, faire du vin et le partager avec des ami.es, autour de bonnes tablées.